Historique du club
Le club est né en 1941 en pleine guerre Place de la Patrie à Schaerbeek grâce à quelques jeunes hommes bien courageux en cette période troublée.
Ils voulurent appeler leur club Canterbury (galop d’essai en français) mais c’était vraiment trop british pour l’occupant et pour éviter les soucis, ils raccourcirent le nom en Canter.
Et l’aventure commença. Nos messieurs remportèrent de nombreux championnats et grimpèrent très vite les échelons supérieurs: d’abord en Division d’Honneur (l’actuelle Division Nationale) et puis en Excellence. Ils furent de nombreuses fois Champion de Belgique.
Comme il se doit,les Messieurs avaient des admiratrices qui venaient voir les matchs et pour suivre les entraînements. Et en 1954, elles demandèrent de pouvoir créer une équipe Dame… ce qui fut accepté, sous les très nombreux sourires masculins bien évidemment car le basket féminin était à ses tous débuts.
Pourtant en 1963, quand les hommes décidèrent de fusionner avec un autre club de Molenbeek, seules les dames restèrent fidèles aux couleurs bordeaux et blanche du Canter et à Schaerbeek.
Plus grand fait d’armes de l’époque, une participation à la finale de la coupe de Belgique en 1966 contre le Standard de Liège.
Le Canter joua d’abord en extérieur à la Place de la Patrie, son lieu d’origine, ensuite en salle dans 2 écoles de la Commune de Schaerbeek : Grand Rue au Bois ensuite rue de l’Agriculture (Georges Primo école 6) pour enfin atterrir à Kinétix en mars 2007.
En 2004, le club a obtenu le titre de Royal pour les 50 ans de sa section féminine et en 2006, par la fusion avec la Cordiale les hommes furent de retour au Canter.
https://www.schaerbeek.be/fr/culture-loisirs/fetes-traditions/folklore-traditions/cite-des-anes
Historique Schaerbeek – Cité des ânes
Cité des ânes
Jadis, les Schaerbeekois, qui cultivaient des cerises, avaient obtenu le privilège d’aller les porter à dos d’âne au marché de Bruxelles pour les y vendre aux brasseurs qui en faisaient de la kriek. En les voyant arriver, les Bruxellois s’exclamaient : Hei! doë zên die êzels van Schoerebeik (en dialecte flamand de Bruxelles : Tiens, voilà les ânes de Schaerbeek !). Aujourd’hui encore, Schaerbeek est appelée « la Cité des ânes » et ses habitants en sont fiers !
Les ânes autrefois
Le village de Schaerbeek était autrefois peuplé de nombreux fermiers et maraîchers qui vendaient leurs produits au marché de Bruxelles.
En 1136, les meuniers schaerbeekois obtiennent du duc de Brabant l’autorisation de pénétrer dans Bruxelles avec des ânes chargés de sacs de farine destinés à approvisionner la ville. Il en est ensuite de même pour tous les maraîchers se rendant au marché avec le produit de leurs récoltes. En particulier les fameuses cerises de Schaerbeek dont le goût aigrelet contribue au succès de la kriek lambiek, bière typiquement bruxelloise !
Ainsi, tous les matins, une caravane de petits ânes lourdement bâtis quitte Schaerbeek et, via l’Ezelweg (le chemin des ânes) – qui n’est autre que la rue Josaphat actuelle -, se dirige vers le marché de Bruxelles.
Lorsque les sabots des ânes heurtent le pavé de la rue Royale au petit matin, les Bruxellois, réveillés par ce fracas matinal, s’écrient, avec une pointe de mépris: «Les ânes de Schaerbeek sont là ! »
C’est ainsi que, confondant les âniers et leurs bêtes, on affuble finalement les schaerbeekois du sobriquet d’ânes.
Et que depuis lors, Schaerbeek est devenue « la cité des ânes » !
L’âne à Schaerbeek aujourd’hui
Depuis 2009, succédant à Siska, les ânes Camille et Gribouille ont emménagé au Parc Josaphat.
Leurs missions :
- contribuer activement à l’entretien du parc Josaphat (ramassage des feuilles mortes, collecte des corbeilles publiques,…) ;
- participer aux activités pédagogiques et ludiques organisées à la ferme du parc Josaphat ;
- aider ponctuellement à la collecte des corbeilles de rue et à l’évacuation des déchets du marché square Riga ;
- être de la partie lors des grands événements tels que la Saint-Nicolas ou la fête de la Cerise ;
- et rappeler, si besoin en est, que si Schaerbeek est la Cité des Anes, ce n’est pas un hasard !
- Moins réel mais non moins emblématique, l’âne Colignou se dresse quant à lui régulièrement devant l’hôtel communal, place Colignon. Plus qu’une décoration florale, cette œuvre constitue une véritable prouesse technique rendue possible grâce à la collaboration de plusieurs services communaux (espaces verts, voirie, garage). Elle repose sur une armature métallique complexe permettant de soutenir de la terre et un système d’irrigation et de drainage. De quoi entretenir les 3500 plantes réparties sur le corps et les pattes de l’âne !
Devise
« Pertinax sed Fructifer »
« Obstiné mais fructueux » est la devise communale née d’un concours qui s’est tenu en 1995. « Obstiné » comme l’âne, « fertile » comme la terre sur laquelle poussent les cerisiers.